mercredi 25 juin 2014

La France va affronter le Nigéria...
   Le mercredi 25 juin, la France et le Nigeria se sont qualifiés pour les huitèmes de finale de la Coupe du monde. Que vaut cette équipe nigérienne ? Quelle stratégie adoptée pour battre des Nigériens ? Les questions essentielles vont inonder les jours précédents la rencontre.
  Le 25 juin, au moment de la qualification, voici ce qu'on pouvait lire dans la presse :

Nigeria : un attentat à la bombe fait 21 morts dans la capitale
Publié le 25.06.2014, 20h44 |
  Le Nigeria est en deuil. La qualification de l'équipe nigeriane pour les 1/8e de finale de la Coupe du monde au Brésil ne pensera pas les plaies de la population d'Abuja ce mercredi soir. Le cœur de la capitale a de nouveau été frappé par un attentat à la bombe qui a fait 21 morts et 17 blessés dans un centre commercial bondé de la ville, déjà pris pour cible plusieurs fois par les islamistes de Boko Haram.
  La bombe a explosé peu avant 16 heures près de l'une des entrées de l'Emab Plaza, un centre commercial situé entre deux autres galeries marchandes, dans un quartier très animé en plein centre d'Abuja, non loin du siège du gouvernement. L'explosion s'est produite alors que des clients faisaient leurs courses une heure avant le début du match de la Coupe du monde, Nigeria-Argentine.
   Ce nouvel attentat, qui a frappé le centre-ville d'Abuja, où se trouvent les ministères, les bâtiments administratifs, les grands hôtels et les sièges d'entreprises étrangères, pourtant sous haute surveillance depuis l'attentat contre le siège des Nations unies en août 2011, soulève de nouvelles inquiétudes quant à la capacité des forces de l'ordre à protéger la capitale nigériane.
   Après l'attentat de mercredi, le site entièrement bouclé par la police et l'armée, offrait un spectacle de désolation, les services de secours zigzagant entre les débris de voitures et les flaques de sang, pour transporter les restes de cadavres éparpillés sur le sol. .
L'explosion a été si forte qu'elle a fait voler en éclats les vitres des fenêtres des immeubles de l'autre côté de la rue. «Le bilan est de 21 morts et 17 blessés» a déclaré Frank Mba, le porte-parole de la police, devant la presse, ajoutant qu'une personne a été arrêtée. Mike Omeri, un porte-parole du gouvernement, a pour sa part déclaré qu'il s'agissait d'un «attentat à la bombe». Toutes les victimes ont été évacuées du site, a déclaré le porte-parole des services de secours, Manzo Ezekiel.
   «L'explosion est survenue à un moment de forte activité commerciale» et le lieu était très fréquenté au moment de l'explosion, a-t-il précisé. Une employée de l'hôtel Newcastle, situé dans le même quartier de Wuse II, qui a souhaité rester anonyme, a déclaré avoir entendu une déflagration. L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant mais le groupe islamiste armé Boko Haram, qui a suscité l'indignation de la communauté internationale en enlevant plus de 200 lycéennes mi-avril, a mené deux attentats très meurtriers dans la capitale en avril et mai.
Abuja victime d'une vague d'attentats meurtriers
  La gare routière de Nyanya, à la sortie d'Abuja, a d'abord été touchée le 14 avril par un attentat à la voiture piégée qui a fait 75 morts, l'attaque la plus meurtrière jamais perpétrée sur le territoire de la capitale fédérale. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, considéré comme un terroriste à l'échelle mondiale par les Etats-Unis, avait revendiqué l'attentat du 14 avril dans une vidéo.
   Un deuxième attentat à la bombe avait ensuite touché la gare de Nyanya le 1er mai, faisant 19 morts et 80 blessés, à quelques jours de la tenue du Davos africain dans la capitale nigériane.
   Après l'attentat de Nyanya, les autorités nigérianes avaient promis de renforcer leur dispositif de sécurité dans les quartiers de la capitale considérés comme vulnérables

dimanche 15 juin 2014

La remarque du jour
Seul le sport empêche les grèves !

   L'histoire le montre ; les syndicats et la CGT en premier arrêtent les grèves quand l'honneur du pays est en jeu, quand nos braves petits soldats sont prêts à faire monter très haut le drapeau national. En 1998, les organisations dites représentatives des salariés avaient bien compris qu'il fallait non seulement arrêter une grève mais - mieux encore - ne pas la commencer.
   Au Brésil, les grèves sont reportées après le Mundial et nul doute qu'en 2016, pour l'Euro de football en France, les revendications sociales attendront. Le bac, les études bref la culture ne méritent pas autant d'égards.
   Pour la CGT (et les autres), la grève dépend davantage des circonstances que des motifs de mécontentement. Empêcher le déroulement normal du bac est légitime quand les revendications le sont. Mais, avec des revendications identiques  empêcher le déroulement normal d'un grand événement sportif est honteux et scandaleux : on ne peut pas priver le bon peuple du début des matches en l'empêchant d'arriver à l'heure pour s'intoxiquer devant sa télévision et vivre par procuration en défendant vaillamment "son" équipe nationale. 
   Amis du bac : arrêtez les études et jouez au foot si vous voulez, demain,  empêcher les grèves des cheminots !

lundi 9 juin 2014


Un alter-foot est-il possible ?
A écouter et regarder sur le site de l’émission Arrêt sur images http://www.arretsurimages.net/emissions/2014-06-06/Dans-le-foot-on-est-passes-des-nations-au-pognon-id6827
 
@rrêt sur images, émission le 06/06/2014 par la rédaction
"Dans le foot, on est passés des nations au pognon"
Dhorasoo, Caillat, Ruffin : un alter-foot est-il possible ?
Le foot est-il condamné à être ce spectacle enseveli sous les millions et les milliards, parfois violent, et dont les stars se retrouvent à la rubrique faits-divers ? Et si, au contraire, il existait un alter-foot, avec des clubs gérés par les supporters, résistant à l’argent, et aux principes vertueux ? En Europe, des clubs expérimentent des modèles alternatifs qui visent à revenir aux vertus originelles du sport. Peut-on y croire ? Avec nous, trois invités : Vikash Dhorasoo, ex-joueur international et membre de l’association Tatane qui promeut "un foot durable et joyeux", François Ruffin, journaliste de Fakir et reporter de Là-bas si j’y suis sur France Inter et enfin Michel Caillat, responsable du CACS et auteur d’un ouvrage qui démonte les idées reçues sur "l'idéal sportif
APPEL

 MONSIEUR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE,
MESDAMES ET MESSIEURS LES MINISTRES,


   Le 13 juillet 2014 se déroulera la finale de la Coupe du monde. Dans l'éventualité d'une victoire de la France, nous demandons à ce que le mardi 15 juillet soit déclaré jour de deuil national. Le 14 juillet n’est pas, comme chacun devrait le savoir un jour chômé mais  un jour férié.
   La Coupe du monde, c'est ce mois terrible où le temps s'arrête, où l’on cautionne en toute impunité les pires régimes (l’Argentine du Général Videla en 1978 par exemple), où les femmes sont sommées de copier sottement le comportement des mâles, où les questions politiques et sociales  (atteintes aux droits de l’homme, crimes, emprisonnements arbitraires ici, baisse du pouvoir d'achat, démantèlement des droits sociaux, accroissement des inégalités  là) sont étouffées par les commentaires et bavardages insipides et  vains sur des penalties accordés à tort et sur les petits bobos de stars milliardaires. Un temps où le football sature plus que jamais notre temps et notre espace en laissant hors de la réflexion politique le sport qui n’est pas un jeu neutre  et anodin mais un fait social majeur de notre temps, une vision du monde avec ses valeurs (concurrence, compétition, loi du plus fort, chauvinisme, nationalisme, apologie de l’ordre établi, vitrine du capitalisme triomphant, etc.). On ne peut pas être sportif ou non-sportif innocemment.
   C'est pour toutes ces raisons et bien d'autres encore, que nous le Centre d’analyse critique du sport  (CACS) ainsi que le peuple de France (rien que ça !) - surtout ceux qui se disent indifférents au sport -  vous présentons cet APPEL 

Cordialement,
Le CACS
Analysons et critiquons le sport ensemble

Pour tout renseignement, s’adresser au CACS (Centre d'Analyse Critique du Sport)
Tél : 06 82 57 55 73

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A noter - On a le droit de parodier une « pétition » ridicule  de l’Equipe si elle n'est pas une illustration du second degré.